RSE et Impact : comment passer à l’action et atteindre ses objectifs

À l’heure où les enjeux sociaux et écologiques deviennent cruciaux, les engagements RSE pullulent.
Mais combien d’entre eux transforment réellement les pratiques ?
À force de rester à la surface, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) finit trop souvent par diluer l’action dans le discours.
Dans cette édition, on vous parle de ce paradoxe croissant, du besoin de repenser la finance à sa racine, et de celles et ceux qui, à contre-courant, s’engagent pour de vrai.
Parce que oui, il est possible d’aligner communication, stratégie, et impact réel.
Une RSE qui rassure... mais qui ne transforme pas

À première vue, les marques redoublent d’efforts :
chartes éthiques, bilans carbone partiels, actions symboliques relayées sur les réseaux.
Mais lorsqu’on gratte la surface, on réalise que les modèles restent inchangés :
mêmes chaînes d’approvisionnement, mêmes logiques de croissance à court terme, mêmes investissements dans des secteurs à forte intensité carbone.
La RSE devient alors un écran de fumée, un moyen de cocher des cases sans revoir l’essentiel.
Un moyen de faire "comme si"… sans agir en profondeur.
Selon Spiralytics,
- 25 % des incidents liés aux risques climatiques sont dus au greenwashing selon RepRisk.
- 70 % d’augmentation des incidents de greenwashing dans la finance sur un an .
- Seuls 6 % des rapports RSE respectent entièrement les standards du GRI.
Pour y remédier,
- Installez un audit régulier de vos communications RSE : exigez la vérification indépendante des données (bilan carbone, réduction d’émissions) ;
Cela permet d’identifier les incohérences entre vos messages et vos pratiques. L’objectif : gagner en crédibilité et éviter tout risque de greenwashing.
- Privilégiez des indicateurs clairs, mesurables et comparables (CO₂ évité, matériaux recyclés, nombre d’heures de formation, etc.) ;
Des indicateurs précis vous permettent de suivre les résultats, d’ajuster vos actions, et de valoriser vos efforts réels auprès de vos parties prenantes.
- Évitez d’utiliser des labels non vérifiés à 40 % selon l’Union européenne ; choisissez des standards reconnus (GRI, ESRS, TCFD).
Privilégiez des labels reconnus (GRI, ESRS, B Corp) plutôt que des auto-déclarations.
Ces labels offrent un cadre reconnu, garantissent une comparabilité sectorielle, et renforcent la légitimité de votre démarche.
Transparence, mesure et cohérence : les grands absents

Ce qui manque souvent, c’est la traçabilité des actions.
Quels impacts ont réellement été mesurés ?
Quels indicateurs sont suivis ?
À quelle fréquence ?
Trop peu de réponses.
Et c’est là que la confiance s’érode.
Dans le secteur bancaire et financier, cette opacité est encore plus critique.
Des produits d’investissement sont labellisés "verts" tout en finançant massivement les énergies fossiles.
Des engagements climat sont pris sans calendrier ni mécanisme de suivi.
Tout cela contribue à entretenir un sentiment d’impuissance face à l’urgence.
- 95 % des grandes entreprises françaises publient un reporting RSE, souvent certifié par des tiers selon Daf-Mag.
- Depuis début 2024, la directive CSRD impose un reporting intégrant le principe de double matérialité selon Wikipédia.
- Toutefois, l’UE envisage de réduire de 80 % le nombre d’entreprises obligées de reportings sectoriels selon Reuters, et DAF Mag.
Pour y remédier,
- Assurez-vous que votre reporting respecte les normes CSRD/ESRS avec une publication annuelle certifiée ;
Respectez les normes CSRD/ESRS et structurez vos rapports avec un double prisme : impact de l’entreprise sur la société (inside-out) et de la société sur l’entreprise (outside-in).
Cela vous permet de répondre aux exigences réglementaires, tout en renforçant votre capacité d’anticipation stratégique.
- Communiquez donc à la fois sur l’impact de vos activités sur la planète (Inside‑Out) et sur l’impact des risques climatiques sur votre activité (Outside‑In) ;
- Restez proactif·ve malgré la dilution réglementaire : la transparence est votre meilleur gage de confiance.
Rendez vos données publiques et comparables dans le temps (KPI + méthodologie).
La transparence construit la confiance de vos client·e·s, partenaires, et financeur·euse·s, et améliore votre réputation durablement.
Intégrez des outils de mesure continue (ex : Impact Tracker, Zei, Impak Analytics).
Cela facilite le pilotage de votre performance sociale et environnementale, au lieu de vous contenter d’un reporting annuel figé.
Et si on repensait le modèle bancaire ?

Plutôt que d’adosser une stratégie RSE à un modèle traditionnel, il est temps de reconstruire l’architecture bancaire elle-même autour de l’impact. Cela signifie :
- Définir des critères d’investissement alignés avec les limites planétaires
- Rendre les flux financiers lisibles, traçables et comparables
- Accompagner les entreprises dans des trajectoires de transition réelles
- Refuser le financement de ce qui détruit, même si c’est rentable à court terme
C’est cette vision que nous portons chez Qileo :
une finance utile, engagée, mesurable et structurée.
- La Banque de France a réduit ses émissions de CO₂ de 25,6 % entre 2019 et 2023 selon Wikipédia et Banque de France.
- Elle a investi 6,6 md € dans des green bonds et fonds de transition, dont près de 3 md € en 2023, plus 1,4 md € dans des obligations sociales et durables selon Banque de France.
- Pour 2024, le seuil d’exclusion doit atteindre 0 % de revenus issus du charbon ou hydrocarbures non conventionnels selon Banque de France.
- Adoptez des critères d’exclusion explicites (charbon, gaz, pétrole, etc.), avec des seuils mesurables à 0 % ;
Cela vous permet de réduire l’impact environnemental indirect de votre entreprise, et d’aligner vos flux financiers avec vos valeurs.
- Engagez-vous dans des investissements dédiés à la transition sociale et environnementale (green bonds, fonds solidaires, placements ISR), etc.
C’est une manière de faire fructifier vos ressources tout en soutenant des projets utiles à la transition écologique et sociale.
- Mettez en place un dispositif de stress-test climat comparable à ceux réalisés par les autorités financières.
- Exigez de vos partenaires financiers qu’ils publient leur stratégie climatique et leur score d’alignement aux Accords de Paris.
Cela permet de sélectionner des acteur·rice·s bancaires réellement responsables, et d’éviter les pièges du greenwashing bancaire.
Redéfinir le financement durable : une urgence collective

Le "financement durable" ne peut pas rester une étiquette marketing.
Il doit devenir un processus systémique, intégré à toutes les strates de décision :
du comité stratégique à la relation client·e, en passant par la gouvernance, les outils de mesure et les critères de performance.
Cela suppose d’accepter de sortir du compromis, et d’assumer des arbitrages clairs : financer ce qui a un sens, désinvestir ce qui détruit.
Même si c’est moins confortable. Même si c’est moins rentable à court terme.
- En France, l’investissement responsable dépassait 1 400 md € en 2024 selon Wikipédia.
- Malgré cela, les financements aux hydrocarbures ont augmenté de 146 md € en 2015 à 174 md € en 2020 selon Wikipédia.
Pour y remédier, vous pouvez
- Passez du « financement durable » en surface à une approche systémique : chaque décision de crédit ou d’investissement est intégrée à votre stratégie globale.
- Ne parlez plus seulement de finance “verte” : exigez une finance mesurée, traçable, et liée à des objectifs clairs.
Cela vous permet de vérifier que l’argent investi finance effectivement des activités durables, et de justifier vos choix en cas de questionnement externe.
- Exigez des flux traçables, comparables et audités, sur toute votre chaîne de valeur ; Collaborez avec des expert·e·s en financement à impact (France Active, Lita.co, Time for the Planet…).
Ces acteur·rice·s vous accompagnent pour structurer des levées de fonds cohérentes avec votre mission.
- Privilégiez des trajectoires financières alignées sur des objectifs climatiques concrets (réduction CO₂, inclusion sociale, biodiversité…). Intégrez l’impact au cœur de vos critères de rentabilité (ROI + Impact).
Ce double indicateur vous aide à valoriser votre performance globale, pas seulement économique.
Bienvenue à Webeol, notre nouveau partenaire

Dans cette logique, nous avons choisi de nous entourer de partenaires qui incarnent cette exigence.
C’est pourquoi Webeol, spécialiste de la création de sites web éco-conçus, devient notre partenaire.
Basé·e·s partout en France, leurs équipes accompagnent des structures engagées dans une communication numérique plus sobre, plus éthique, et plus alignée avec leurs valeurs.
Leur démarche, basée sur la réduction de l’empreinte carbone numérique, l’accessibilité et la transparence, est un contre-exemple puissant à l’inaction RSE.
Chez Webeol, le digital devient un levier de cohérence, et non un simple support marketing.
Choisir la cohérence, ensemble

Vos actions RSE ne doivent plus rester cosmétiques.
Grâce à des outils fiables, des indicateurs concrets, et des partenaires alignés, vous pouvez transformer votre stratégie en réelle force d’impact.
Chez Qileo, on croit à une finance qui ne triche pas.
À une finance qui dit ce qu’elle fait et fait ce qu’elle dit.
Cela commence par les choix concrets : les outils que vous utilisez, les partenaires que vous sélectionnez, les indicateurs que vous suivez.
Changer de modèle, ce n’est pas une opération de communication.
C’est une réinvention du socle sur lequel repose votre activité.
Et pour cette réinvention, on est là à vos côtés.