L’ONU reconnaît officiellement le droit à un environnement sain en 2025

Pourquoi le droit à un environnement sain devient un enjeu stratégique pour les entreprises européennes
En avril 2025, l’Organisation des Nations Unies a franchi une nouvelle étape en appelant explicitement les pays européens à renforcer la reconnaissance du droit à un environnement propre, sain et durable.
Ce droit, désormais officiellement considéré comme un droit humain, s’impose progressivement comme un cadre incontournable pour les politiques publiques, mais aussi pour le monde économique.
En tant qu’entreprise, cette évolution juridique et politique vous concerne directement :
elle influence les normes, les attentes réglementaires, les obligations en matière de transparence et la perception que vos parties prenantes peuvent avoir de votre activité.
Un tournant juridique mondial : le droit à un environnement sain devient un droit humain
L’ONU reconnaît officiellement le droit à un environnement sain (résolution 58/16)
Le 3 avril 2025, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté la résolution 58/16, confirmant et renforçant la reconnaissance du droit à un environnement propre, sain et durable.
Cette décision s’inscrit dans la continuité des résolutions historiques de 2021 et 2022, mais elle marque un tournant par sa portée opérationnelle :
le droit environnemental est désormais pleinement inscrit dans le champ des droits humains fondamentaux.
En clair, cela signifie que les États ont la responsabilité de protéger ce droit, et que des acteurs non-étatiques, comme vous, entreprises comme vous, peuvent être indirectement concernés par son respect.
L’Europe face à la pression : vers une reconnaissance juridique contraignante ?
Face à cette avancée onusienne, le Conseil de l’Europe est de plus en plus sollicité pour suivre le mouvement.
En mai 2025, le Comité des ministres a émis une recommandation appelant les États membres à intégrer ce droit dans leur législation nationale.
Des discussions ont même été engagées sur la possibilité d’un protocole additionnel à la Convention européenne des droits de l’homme, pour inscrire formellement ce droit dans le droit contraignant européen.
Cependant, des blocages subsistent. Alors que la France, le Portugal et la Slovénie soutiennent activement cette démarche, des pays comme la Suisse et la Norvège freinent l’adoption d’un traité.
Cette situation crée une zone de tension, mais aussi d’opportunité pour les acteur·rice·s économiques souhaitant prendre les devants.
Pourquoi cette reconnaissance change la donne pour les acteur·rice·s économiques
En tant qu’entreprise, vous êtes au cœur de cette transition. La reconnaissance du droit à un environnement sain comme droit humain induit un glissement progressif vers des obligations renforcées pour les acteur·rice·s économiques, même si la législation locale ne les a pas encore formellement traduites.
Les contentieux liés aux atteintes à l’environnement, à la pollution ou à la biodiversité prennent une dimension juridique nouvelle, s’appuyant sur les droits humains.
Ce mouvement international annonce un changement profond de paradigme :
vos responsabilités ne relèvent plus uniquement de la conformité environnementale, mais aussi du respect des droits fondamentaux des citoyen·ne·s.

C’est dans ce contexte exigeant que des solutions comme Qileo, 1er compte pro éthique en France, vous permettent de concilier performance économique et impact positif, en facilitant votre transformation écologique.
Quelles conséquences concrètes pour les entreprises en 2025 ?
Normes environnementales renforcées : vers une conformité élargie pour les entreprises
Ce tournant juridique se traduit par un durcissement progressif des normes environnementales dans les différents États membres.
De plus en plus de pays renforcent leurs cadres réglementaires, exigeant une traçabilité accrue de l’impact environnemental de vos activités.
Cela implique pour vous de revoir certains processus :
gestion des déchets, usage des ressources, consommation énergétique, mais aussi gouvernance environnementale.
Des sanctions plus sévères peuvent émerger pour les structures non alignées avec ces nouvelles exigences.
Grâce à son tableau de bord d’impact intégré, Qileo vous aide à suivre vos progrès environnementaux et à aligner concrètement vos actions avec les nouvelles normes attendues.
Pour aller plus loin sur les bonnes pratiques à adopter, notre article Comprendre les réglementations écologiques pour les TPE et PME décrypte les principales évolutions juridiques à anticiper pour rester conforme aux attentes environnementales actuelles.
Reporting extra-financier et CSRD : quelles obligations en matière de respect de l’environnement ?
Le reporting extra-financier, désormais encadré par la directive CSRD, prend un tout nouveau relief.
Vous êtes désormais tenu·e·s de documenter vos impacts environnementaux avec précision, en lien avec les enjeux climatiques, les atteintes à la biodiversité et la santé humaine.
Le lien direct avec le droit à un environnement sain accentue les attentes en matière de transparence et de preuve.
Les indicateurs environnementaux deviennent plus détaillés, plus stricts, et la pression des parties prenantes (investisseur·se·s, client·e·s, autorités) augmente en conséquence.
Image, réputation et attractivité : intégrer les droits environnementaux dans sa stratégie d’entreprise
Au-delà de la conformité, intégrer ce droit dans votre stratégie représente un levier fort de différenciation.
Dans un contexte où les attentes sociétales sont croissantes, vous pouvez valoriser une démarche alignée avec les droits environnementaux pour :
- Renforcer votre marque employeur auprès des jeunes talents engagés
- Sécuriser vos relations avec des investisseur·se·s responsables
- Attirer une clientèle attentive à l’impact sociétal des marques
Certaines entreprises choisissent déjà d’aller plus loin que le cadre légal, en se dotant de chartes éthiques ou de labels d’engagement environnemental, en lien avec les droits humains.
En 2025, cette anticipation devient un avantage compétitif stratégique.

Pour structurer une démarche solide dès le départ, notre article Entrepreneur·e à impact : les 15 actions pour dynamiser sa démarche RSE en tant qu’indépendant·e propose des leviers concrets pour faire de l’engagement environnemental un véritable avantage compétitif.
Vous pouvez ainsi vous appuyer sur des services alignés avec vos valeurs, comme ceux proposés par Qileo, qui facilite aussi bien vos paiements internationaux sans frais que la gestion éthique de votre activité.
Entreprises et environnement : anticiper pour transformer, pas subir
L’appel de l’ONU à l’Europe en 2025 autour du droit à un environnement sain ne constitue pas un simple signal symbolique.
Il marque une transformation de fond, dans laquelle les acteur·rice·s économiques occupent une place centrale.
En tant qu’entreprise, vous avez le choix :
attendre que la contrainte devienne loi, ou anticiper et transformer votre modèle pour répondre à ces nouvelles exigences sociétales.
En intégrant dès aujourd’hui cette nouvelle donne dans vos pratiques, vous renforcez votre résilience, votre attractivité et votre légitimité dans un monde où le respect du vivant devient un droit universel.